Les 25 films à ne pas manquer durant l'été 2011

Par Rosanne Brais et Marc Gadoury.

Voilà! C'est parti! La saison cinématographique estivale s'ouvre ce vendredi avec l'arrivée de «Thor» sur nos écrans. Nous vous proposons donc une sélection de vingt-cinq films à ne pas manquer durant la saison estivale. Notre sélection est en quelque sorte un guide fait dans l'unique but d'orienter le cinéphile vers des productions au fort potentiel, tant sur le plan du divertissement, que de la qualité présumée de l'oeuvre. Sur ce, nous vous souhaitons de belles découvertes…et surtout bon cinéma!

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THOR (6 mai)

Thor, le dieu du tonnerre, est un des superhéros de Marvel. Cette adaptation cinématographique est dirigée par Kenneth Branagh, choix plutôt particulier étant donné la filmographie du réalisateur qui comprend bien des adaptations notamment des oeuvres de Shakespeare. D'ailleurs, l'actrice Natalie Portman (récipiendaire d'un Oscar pour «Black Swan»), curieuse de voir ce que Kenneth Branagh ferait à la barre de ce projet, est allée auditionner pour en savoir davantage. Depuis, elle fait partie de la distribution, tout comme Tom Hiddleston, Anthony Hopkins, Stellan Skarsgård, Idris Elba, et, bien sûr, Chris Hemsworth qui enfile le costume de Thor, le guerrier arrogant armé d'un marteau. Pour les besoins du film, le jeune acteur australien s'est transformé en prenant vingt livres de muscles. «Thor» sera parmi nous dès le 6 mai et même davantage, puisqu'une suite est déjà annoncée sans compter la présence du superhéros dans le film à venir «The Avengers».

POTICHE (13 mai)

Après «Huit femmes», François Ozon présente «Potiche», son douzième film. Adaptée d'une pièce de théâtre, la comédie a d'ailleurs des allures théâtrales, un côté kitsch, le tout agrémenté d'airs de chansons des années 1970. Une brillante distribution assure le scénario de François Ozon à commencer par la grande Catherine Deneuve et le colosse Gérard Depardieu qui se retrouvent pour un septième film ensemble. S'ajoute à ces grands du cinéma français, Fabrice Luchini, Karin Viard, Judith Godrèche et Jérémie Renier. En Sélection officielle lors du dernier Festival international du film de Toronto, «Potiche» a également reçu quatre nominations lors de la Soirée des César 2011. Un film qui promet de faire tout un tabac comme le diraient nos cousins français.

PIRATES DES CARAïBES- LA FONTAINE DE JOUVENCE  (20 mai)

Ce quatrième chapitre de la franchise «Pirates of the Caribbean» est un des films les plus attendus, non seulement de l'été, mais de l'année. Avec des gains mondiaux de plus de 2,6 milliards de dollars, les studios de Walt Disney ne pouvaient abandonner cette franchise fructueuse malgré le départ du réalisateur Gore Verbinski. Ce volet, annoncé comme le premier d'une seconde trilogie, est produit par Jerry Bruckheimer au coût de 200M$, soit 100M$ de moins que le dernier film. C'est le réalisateur Rob Marshall, reconnu principalement pour ses films musicaux «Chicago» et «Nine», qui est à la barre des nouvelles aventures du capitaine Jack Sparrow (Johnny Depp) alors que Terry Rossio et Ted Elliot sont de retour au scénario. Avec de nouveaux personnages (comme celui de Penélope Cruz) qui viennent remplacer des anciens qui ont abandonné le bateau (comme Orlando Bloom et Keira Knightley), on peut s'attendre à une véritable cure de jouvence pour cette franchise. Le film est directement tourné en 3D numérique (sans conversion en postproduction) et sera aussi offert en format géant IMAX.

LENDEMAIN DE VEILLE 2 (26 mai)

Une suite était inévitable pour cette comédie dotée d'un budget de 35M$ qui a généré des retombées de 467M$ mondialement. La joyeuse bande de fous est donc de retour, dirigée à nouveau par le réalisateur Todd Phillips («Old School», «Due Date») qui a également coécrit le film avec Scot Armstrong et Craig Mazin. Tout est en place pour répéter le succès du premier film. Une nouvelle ville, de nouvelles péripéties attendent les gars qui n'avaient qu'en tête l'organisation d'un petit brunch tranquille. On a qu'à visionner la bande-annonce pour comprendre rapidement qu'il n'y a rien de tranquille là-dedans. C'est la galère, une fois de plus…

X-MEN: PREMIÈRE CLASSE (3 juin)

Retour vers le passé avec ce nouvel antépisode de X-Men qui marquera le premier volet d'une nouvelle trilogie. C'est au tour du réalisateur Matthew Vaughn («Kick-Ass») de relancer cette franchise qui mettra en vedette James McAvoy («The Last King of Scotland»), Michael Fassbender («Inglourious Basterds»), January Jones (série-TV «Mad Men») et Jennifer Lawrence («Winter's Bone») dans la peau des personnages originaux version rajeunie. Afin d'assurer la continuité, Bryan Singer, réalisateur des films «X-Men» et «X2», produit aussi ce cinquième volet qui nous permettra de connaître la genèse de l'histoire.

SUPER 8 (10 juin)

Une aura de mystère plane sur le nouveau film de science-fiction de J.J. Abrams («Mission: Impossible III», «Star Trek»). Précédé par des bandes-annonces intrigantes, ce projet auquel est associé le nom de Steven Spielberg à titre de producteur délégué pique immédiatement la curiosité. Le long-métrage serait d'ailleurs un hommage aux films de Spielberg lancés dans les années 80. Prometteur!

GREEN LANTERN (17 juin)

Ce superhéros de DC Comics tentera de charmer les cinéphiles déjà saturés avec des films du genre. Les producteurs ont décidé de faire confiance à l'acteur canadien Ryan Reynold pour incarner ce héros portant un anneau qui décuple ses pouvoirs. Les studios Warner Bros. sont à ce point confiant du produit final qu'ils ont déjà mandaté Michael Goldenberg pour plancher sur le scénario de «Green Lantern 2». Réalisé par Martin Campbell («Casino Royale», «Edge of Darkness»), «Green Lantern» bénéficie d'un budget substantiel de 150 millions$US. Blake Lively, Peter Sarsgaard, Mark Strong, Tim Robbins et Temuera Morrison appuieront Reynolds au coeur de cette aventure galactique.

L'ARBRE DE LA VIE (17 juin)

Les fans de Terrence Malick savent que chaque film du réalisateur est une longue gestation. Six ans après «The New World», le perfectionniste présente sa plus récente oeuvre qu'il a à la fois écrite et réalisée. Ce drame sur l'évolution de la vie, vue à travers les yeux d'un garçon devenu homme, se fond sur une toile d'images qui défilent au rythme de la musique si importante dans les films de Malick. D'ailleurs, la musique originale est celle du compositeur français Alexandre Desplat, déjà nommé quatre fois aux Oscars dont pour le récent «The King's Speech». Des acteurs de marque complètent le tableau, on pense notamment à Brad Pitt et Sean Penn. Ce cinquième film de Malick en 40 ans fait d'ailleurs partie de la sélection officielle du prochain Festival de Cannes.

M. POPPER ET SES MANCHOTS (17 juin)

Cette comédie a le potentiel de divertir toute la famille pour l'été, ne serait-ce que pour Monsieur Divertissement lui-même, l'acteur Jim Carrey. Il n'est pas le seul comique du film, puisqu'il était entouré de six manchots sur le plateau de tournage, spécifiquement climatisé pour ces nouvelles vedettes en smoking. La rumeur veut que ces palmipèdes proviennent du Biodôme de Montréal. Sur écran, les vrais manchots en côtoieront des faux, animés virtuellement, question de mettre plus d'action dans ce délire glacial. Mark Waters («Just Like Heaven», «Ghosts of Girlfriends Past») dirige ce projet adapté d'un livre pour enfant paru en 1938 et écrit par Richard et Florence Atwater. Une comédie d'été qui promet d'être vraiment rafraîchissante.

GERRY (17 juin)

Sous la plume de Nathalie Petrowski («Maman Last Call»), le réalisateur Alain Desrochers («Les Bougon», «Nitro» et «Cabotin») dirige ce drame biographique consacré à notre premier rockeur québécois, Gerry Boulet. Mario St-Amand s'est littéralement transformé en Gerry, le rockeur au c?ur tendre. Capucine Delaby, Louis-David Morasse, Marc-François Blondin, Mathieu Lepage, Roberto Mei, Eugene Brotto, Madeleine Péloquin, Eric Bruneau et le chanteur Jonas prendront les traits de l'entourage du défunt leader d'Offenbach. C'est au son des chansons originales de Gerry Boulet que la vie tumultueuse du chanteur se déroulera sous nos yeux, pour une dernière fois.

SALE PROF (24 juin)

Même si la cloche de la fin de l'année scolaire tinte encore, on retournera avec plaisir sur les bancs d'école pour cette comédie irrévérencieuse qui met en vedette l'unique Cameron Diaz. L'actrice prêtera ses traits à une enseignante grossière dans ce film qui l'opposera à Justin Timberlake, Lucy Punch, John Michael Higgins et Jason Segel. Jake Kasdan («Zero Effect», «Walk Hard: The Dewey Cox Story») réalise ce long-métrage d'après un scénario de Lee Eisenberg et Gene Stupnitsky. Ces derniers avaient déjà travaillé ensemble pour la série «The Office» et pour le film «Year One. Planquez vos cartables, l'heure de la récréation a sonné!

LES BAGNOLES 2 (24 juin)

Cinq années se sont écoulées depuis la première course de Flash McQueen au grand écran. Depuis, les produits dérivés de la sympathique et rutilante voiture sont omniprésents dans les commerces du monde entier. Créé par Disney/Pixar, le premier film avait récolté près de 465M$ mondialement, en plus d'avoir été cité à deux reprises à la soirée des Oscars. Une première fois pour sa musique originale et l'autre fois pour l'animation. John Lasseter («Histoire de jouet 1 & 2») reprend à nouveau le volant de ce second volet en compagnie du réalisateur Brad Lewis comme copilote (reconnu comme le producteur du succès «Ratatouille»). C'est aux quatre coins du globe que Flash McQueen cavalera à l'aventure. Ne reste pour nous qu'à attendre les feux verts de la date de sortie, pour filer au cinéma pendant le long congé de la Saint-Jean-Baptiste.

TRANSFORMERS: DARK OF THE MOON (1er juillet)

Place au troisième volet de cette franchise explosive et lucrative. Après les nombreuses critiques négatives du deuxième film, celui-ci est déjà acclamé par certains comme étant le meilleur. Michael Bay, réalisateur des deux premiers films, revient aux commandes de ce nouveau volet qui a bénéficié cette fois-ci d'un faramineux budget de 300M$. De quoi en mettre plein la vue! Le jeune acteur Shia LaBeouf est également de retour dans le rôle principal de Sam Witwicky, contrairement à Megan Fox qui a dû laisser sa place à Rosie Huntington-Whiteley, un mannequin de Victoria's Secret. Reste à attendre le 1er juillet pour juger si ce film se transformera en le meilleur des trois!

LARRY CROWNE (1er juillet)

Le polyvalent Tom Hanks tient le rôle-titre de cette comédie sentimentale aux côtés de la, non moins talentueuse, Julia Roberts. Ces deux acteurs «oscarisés» refont équipe une nouvelle fois après avoir tourné ensemble dans «Charlie Wilson's War» en 2007. Hanks a cosigné le scénario de «Larry Crowne» avec sa bonne amie Nia Vardelos («My Big Fat Greek Wedding»). Si «Charlie Wilson's War» n'avait pas été un grand succès commercial, «Larry Crowne» risque d'aller chercher une audience plus large en flirtant avec la romance.

FRENCH IMMERSION (1er juillet)

Après la fameuse comédie bilingue «Bon Cop Bad Cop», en voici une autre qui relate les différences entre les Canadiens-français et les Canadiens-anglais. Kevin Tierney, essentiellement connu en tant que producteur («Bon Cop Bad Cop», «Love Savagery») assure la production, la réalisation ainsi que le scénario écrit en collaboration avec Jefferson Lewis («Emotional Arithmetic»). Pour personnifier ses deux solitudes, on compte sur une distribution anglophone composée de Colm Feore, Fred Ewanuick, Olunike Adeliyi, Martha Burns, Gavin Crawford, Emmanuelle Vaugier et Jacob Tierney. Et du côté francophone, on retrouve Karine Vanasse, Pascale Bussières, Yves Jacques, Rita Lafontaine, Sylvain Marcel, Monique Spaziani, Diane Lavallée, Laurence Leboeuf et Marcel Leboeuf. Notez également la participation du chanteur Robert Charlebois en sénateur. Facile de retenir la date de sortie du film, c'est le 1er juillet, jour de la fête du Canada ou Canada Day, c'est selon…

LE SENS DE L'HUMOUR (8 juillet)

Après avoir fait exploser le box-office québécois avec «De père en flic», le film le plus lucratif de l'histoire de notre cinéma, le réalisateur Émile Gaudreault nous revient avec une toute nouvelle comédie «Le sens de l'humour» qu'il a écrite avec Benoît Pelletier. Émile Gaudreault a misé sur des valeurs sûres en offrant à nouveau ses rôles principaux à son duo gagnant, Louis-José Houde et Michel Côté. Contrairement à «De père en flic», Louis-José Houde avait le défi de jouer un rôle davantage de composition en incarnant un humoriste sombre et grincheux qui part en tournée avec Benoit Brière, dont le dernier rôle majeur au cinéma remonte à «La grande séduction». Espérons que le public aura le même «sens de l'humour», car la barre est très haute.

HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT: 2 PARTIE (15 juillet)

Qu'avons-nous besoin de savoir sur ce film? Son budget? Son réalisateur? Son scénariste? Sa distribution? Ses effets spéciaux? Sa musique? Rien de cela. On veut tout simplement savoir la fin! Après dix années d'envoûtement, voilà que le huitième et dernier chapitre des aventures du jeune magicien à lunettes débarque sur nos écrans. Les deux derniers volets réunis auront été un des plus longs tournages de l'histoire du cinéma hollywoodien. Ce dernier volet est le seul de tous les autres chapitres à avoir été entièrement tourné en 3D. Malheureusement, toute bonne chose a une fin et c'est au tour d'Harry d'accrocher sa baguette magique…

CAPTAIN AMERICA: THE FIRST AVENGER (22 juillet)

Héros de Marvel, soit le premier du groupe des Avengers, Captain America a maintenant son film contemporain, soixante-dix ans après sa première apparition en bande dessinée. Chris Evans («Fantastic Four», «Scott Pilgrim vs. The World») revêt le costume aux couleurs du drapeau américain, symbole des États-Unis. Joe Johnston («October Sky», «Jurassic Park III») réalise le film, lui qui n'a pas connu le succès escompté avec sa dernière réalisation «The Wolfman»… Le scénario est de Christopher Markus et de Stephen McFeely. Pour accompagner le super soldat au bouclier légendaire, on retrouve, Tommy Lee Jones, Hugo Weaving, Stanley Tucci, Richard Armitage, Dominic Cooper et Neal McDonough. Tout comme «Thor», une suite à «Captain America: The First Avenger» est déjà prevue en plus de la participation de Chris Evans au film «The Avengers».

STARBUCK (29 juillet)

Deux ans après «Les doigts croches», Ken Scott présente «Starbuck», son second long-métrage. Il a coécrit le scénario avec l'humoriste Martin Petit. Reconnu pour la qualité de ses textes, Ken Scott a signé auparavant les scénarios de «La grande séduction» et «Maurice Richard», Ken Scott a fait appel à des acteurs très en vue comme Patrick Huard, Julie Le Breton (qui rejoue avec Huard, après «Cadavres») et Antoine Bertrand. Le film est produit par André Rouleau, producteur de «Polytechnique» et «Angle mort». Si vous vous demandez la raison d'un tel titre, eh bien c'est tout simplement parce que c'était le nom d'un taureau canadien qui a engendré, au cours de sa vie, 200 000 bêtes! Ce qui fait référence ici au personnage de Patrick Huard qui n'a pas lésiné, lui aussi, dans le don de sa semence. Résultat : 533 enfants!

LES SCHTROUMPFS (29 juillet)

Adaptation cinématographique des adorables petits bonshommes bleus de Peyo, ce film tourné à la fois en action réelle et en animation risque d'avoir à la fois son lot de fans et de détracteurs. Si le nom de Raja Gosnell («Scooby-Doo I et II», «Beverly Hills Chihuahua») à la barre du projet inquiète, on pourra se rassurer par la présence des scénaristes J. David Stem et David N. Weiss («Shrek 2»). La distribution humaine compte Neil Patrick Harris, Jayma Mays et Hanks Azaria dans le rôle du vilain Gargamel. Notons également la participation de la chanteuse pop Katy Perry qui, dans la version originale du film, prête sa voix à la charmante Schtroumpfette. Toute la joyeuse bande atterrie à New York où de schtroumpfantes aventures les attendent. Reste à voir si le sens de «schtroumpfantes» sera positif ou non…

COWBOYS ET ALIENS (29 juillet)

Le dernier des James Bond, Daniel Craig, s'amuse à jouer aux cow-boys et aux indiens avec nul autre qu'Indiana Jones, alias Harrison Ford dans cette adaptation d'une bande dessinée. Jusqu'ici rien d'anormal, jusqu'au moment où des extra-terrestres débarquent au Far West! Le doute du spectateur peut alors s'installer et s'amplifier à la vue du fameux bracelet «magique» qui sert d'arme destructive contre les «aliens». Sauf qu'avec un pro dans ce genre de film, le réalisateur Jon Favreau qui a dirigé d'une main de maître les deux premiers volets d'«Iron Man», accompagné de producteurs de renom, comme Ron Howard, Brian Grazer et même Steven Spielberg comme producteur-exécutif, on peut avoir tendance à se dire que c'est possible finalement d'y croire?

RISE OF THE PLANET OF THE APES (5 août)

Voilà que les singes envahissent à nouveau nos salles de cinéma, avec cet antépisode de la franchise de «Planet of the Apes». En 2001, Tim Burton avait réalisé le dernier film, un remake du film original de 1968, sans grand succès. Sa chaise de directeur laissée vacante, c'est Rupert Wyatt («The Escapist») qui l'a prise afin de réaliser son premier film de science-fiction. James Franco tient le rôle principal d'un chercheur qui partage l'écran avec Tom Felton, Freida Pinto et Andy Serkis. Le long-métrage qui se déroule à notre époque offre une seconde chance à cette franchise de primates surtout que les effets spéciaux ont été créés par WETA («Avatar», «King Kong», la franchise «The Lord of the Rings»), la renommée société de Peter Jackson.

CONAN THE BARBARIAN (19 août)

C'est avec le personnage musclé de Conan le barbare que la carrière cinématographique d'Arnold Schwarzeneger avait été lancée en 1982, lors de la première adaptation au grand écran par le réalisateur John Milius. Cette fois-ci, pour cette toute nouvelle version de l'oeuvre de Robert E. Howard, créateur de Conan dans les années 1930, Marcus Nispel («The Texas Chainsaw Massacre», «Friday the 13th») prend les commandes du film dont les aventures sont écrites par Thomas Dean Donnelly, Joshua Oppenheimer, Sean Hood et Andrew Lobel. L'acteur américain Jason Momoa (des séries TV «Baywatch» et «Stargate: Atlantis») se métamorphose en ce nouveau Conan qui tentera de conquérir la tête du box-office. Réussira-t-il?

FRIGHT NIGHT (19 août)

«Fright Night», une des meilleures comédies d'horreur des années 80, a droit à son remake. Craig Gillespie, qui avait réalisé le surprenant «Lars and the Real Girl», est à la barre de cette nouvelle mouture mettant en vedette Anton Yelchin («Charlie Bartlett», «Terminator Salvation») qui croit plus que tout que son voisin (Colin Farrell) est un vampire. Le scénario a été écrit par Marti Noxon, coscénariste du film «I Am Number Four» et davantage connue comme auteure de séries télé comme «Mad Men» et «Buffy the Vampire Slayer». On souhaite ardemment que cette nouvelle version soit aussi amusante que le film original qui était connu en français sous le titre de «Vampire, vous avez dit vampire?».

RIEN À DÉCLARER (26 août)

Après le succès phénoménal de son dernier film «Bienvenue chez les Ch'tis» qui est devenu le film français le plus populaire, le réalisateur Dany Boon avait de la pression pour son troisième opus qui a bénéficié (grâce aux Ch'tis) d'un budget envieux de près de 30 millions de dollars. Comme à son habitude, en plus de réaliser le film, Dany Boon a scénarisé le film et y tient un rôle. Il donne la réplique à l'humoriste et acteur Benoît Poelvoorde dans cette comédie qui se moque à nouveau des clichés culturels tout comme «Bienvenue chez les Ch'tis»… En France, dès son premier jour en salles, le film a attiré 300 000 spectateurs. Jusqu'ici, le film est au top du box-office français pour l'année 2011. Chez nous, c'est le 26 août prochain que nous pourrons constater si l'humour de «Rien à déclarer» a réussi à traverser nos frontières.